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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:15

Et oui, je suis de retour... nul n'est besoin de commenter cette longue absence, vous me connaissez suffisament... je fais une bien piêtre blogueuse. Pardon à celles qui se sont inquiétées. 

 

Une appartée cependant, je n'ai pas voulu mettre à jour la nouvelle version de OB, car elle ne me plaisait pas du tout, et que toutes les personnes qui en parlaient, ne le faisaient pas en bien.

Force est de constater qu'il est de plus en plus difficile d'émettre un article sans passer par la nouvelle version.

Voilà, c'est écrit.

 

Aujourd'hui je partage une série de cartes de voeux envoyées... l'année dernière.

Certaines d'entre vous les reconnaitrons peut être.

Oui, je sais, je ne suis pas une "rapide" dans l'émission de mes articles.  

On ne se refait pas...  

On y va ?

Un petit kit acheté au Danemark, agrémenté de dies, coutures et collages.

Tout simple, on redémarre en douceur... lol . 

 

Point de croix...

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  Point de chaînette...

 

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Ton sur ton...

 

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J'espère que vous avez aimé...

 

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On continue notre petite promenade en Bretagne ?

 

Pour les personnes qui nous rejoignent, je partage les écrits de mon arrière arrière grand-mère qui a fait un voyage-à-grande-vitesse en Bretagne en l'an de grâce 1867.

 

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Nous arrivons à 6 heures à Saint Malo, l’omnibus nous conduit à l’hôtel de la paix… pas de place ; l’hôtel de l’Europe… pas de place ; l’hôtel de France… pas de place. Tout est plein, on a refusé 50 personnes depuis une heure !!! Nous arrivons un jour de courses !!!! On nous indique au centre de la ville l’hôtel du commerce. Nous y allons à regret en s'informant. Dans cette ville, on croit rentrer dans une république de vidangeurs. Quelle odeur suffocante, malheur à celui qui entre dans Saint Malô sans un violent rhume de cerveau. C’est un pays où l’on ne peut vivre

 

 

 

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avec un nez… L’hôtel du Commerce est plein. Comment faire ? on ne peut coucher à la belle étoile dans un pareil pays… On nous offre des chambres particulières. Deux ou trois créatures fort obligeantes nous introduisent dans les maisons d’ouvriers. Noires, sales, infectes, et nous offrent jusqu’à leur lit avec promesse de nettoyage si complet que nous ne nous y reconnaitrons plus au retour ! Nous partons tristes mais avec cette lueur d’espoir qui n’abandonne jamais le voyageur pour aller diner à l’hôtel du Commerce. Là nous nous

 trouvons au pain bis, nous avons faim, il passe avec une assez mauvaise cuisine. La nuit vient, il faut se coucher, nous retournons à notre mansarde. Tout est prêt mais tout est sale à faire horreur, j’ai dans ma table de nuit une paire de gros souliers d’homme, tout sent mauvais ; je me couche dans le lit de ce vieux et ne m’endors pas : ses puces y sont restées, elles me dévorent toute la nuit. Je me lève de bonne heure et cherche les remparts pour voir la mer et respirer un air qui ne doit pas empester.

La ville n’est pas large, j’y

 

 

 

 

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arrive en un instant ; la mer est encore pleine ; elle bat encore la muraille en sautant par-dessus une ligne de gros troncs d’arbres tout pelés que l’on a plantés à 2 mètres des remparts tout le long pour fendre le flot ! Hélas, les remparts sont comme le reste de la ville, l’homme y a passé et son infirmité avec lui, la mer en est la dépositaire, et elle a tant à faire dans les 6 heures de travail, qu’elle n’y suffit pas.

Le flot qui l’emporte revient vite en chercher ? Que ferai-je donc bien de mon deuxième sens !!!

Enfin, au milieu de cette

réflexion, j’aperçois sur un rocher aride au milieu de la mer, à un kilomètre de la ville une barrière noire et une croix blanche au milieu ! C’est le tombeau de Chateaubriant !!!

 

 

 

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Quelle singulière idée d’aller se faire porter là, tournant le dos à son pays, au milieu de cette mer !! on n’y sent plus rien c’est vrai mais cela se comprendrait plus pour un vivant que pour un mort. Les poètes se font l’illusion de croire qu’ils vivent encore après la mort, ici bas.

 

 

 

 

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En quittant les remparts, je pars avec Lucien pour Saint Servan dans l’espoir d’y trouver un gîte. Traversée de 5 mn dans une barque où l’on paie 05 centimes et où je me trouve en compagnie de 10 soldats. Saint Servan est propre, aéré, une rue large et très longue m’offre au choix deux hôtels. Je trouve à nous loger à l’hotel de Paris, mais une fois tout arrangé, voyant que je ne m’arrange que pour un jour, on me remercie poliment. Je reprend la barque du Caron et j’arrive l’oreille basse à l’hotel du Commerce où le déjeuner m’attend, nous décidons qu’une seconde nuit est impossible dans de pareilles conditions. Il faut partir à 4 heures, mais avant allons voir Dinnard, le bateau part toutes les 2 heures…. Nous le manquerons deux fois à midi et à 2 heures… décidémment. Saint Malo est un pays de chien où l’on ne peut se tirer d’affaire. Il fait une chaleur torride, c’est égal. Je ne me tiendrai pas tranquille ici. Je fais tout le tour de la ville, je vais au tombeau de Chateaubriant à marée basse, je m’y repose à l’ombre d’une muraille en ruines à coté de quelques moutons qui ont aussi chaud que moi et qui

 

 

 

 

 

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faute de poésie, viennent chercher là une herbe assez rare. Je fais le tour des remparts en gravissant des roches assez glissantes et en sautant des flaques d’eau nombreuses et j’arrive sur la plage des bains ou les nourrices et les bonnes d’enfants sont assises entre les remparts et les gros troncs d’arbres pelés, c’est peu pittoresque, décidément tout est mal à Saint Malo. Je le quitte sans regret, moins heureuse que Mr Dumolet. Mon imagination n’y a point débarqué sans naufrage.

Que Dieu vous garde de Saint Malo !!!

 

Je présente mes plus plates excuses aux Maloins qui voient ici leur ville dénigrée. N'oubliez pas que ces écrits datent de 1867.  

Pour terminer dans la bonne humeur, on se quitte sur les paroles d' une comptine... histoire de rester encore un petit peu avec mon aieule...

.Bon voyage, monsieur Dumollet,
A Saint-Malo débarquez sans naufrage
Bon voyage Monsieur Dumollet,
Et revenez si le pays vous plaît.

 Merci pour vos petits cailloux que je ramasse toujours avec autant de plaisir.

 

 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 20:00
Bien l'bonjour mes amies, j'espère que vous allez bien...
Bienvenue à mes nouvelles visiteuses, même si vous ne vous abonnez pas, je sais que vous venez me lire... D'ailleurs plutôt que de venir tous les 2 jours (Roxane, Danielle) , vous feriez mieux de vous abonner...  j'vous dis ça comme ça , mais c'est comme vous voulez....  
Aujourd'hui je vous montre un petit cadeau que j'ai fait à mon amie Jocelyne pour son anniversaire...
Entre nous, j'étais sûre et certaine de lui faire un cadeau hors du commun, du jamais vu... un peu vexée sur ce coup, car ça existe déjà, en version "made in China"... faut pas l'dire.
Allez, je vous montre... c'est un choix de citations et de pensées positives qui vous boostent pour la journée. J'en ai fait un élixir...
D'abord, il a fallu les moissonner... j'avais déjà un petit stock, mais il m'en manquait.... j'ai donc été sur le blog d'une scrappeuse qui a la même vision de vie que moi... vous voyez de qui je parle ? Cath Baussand, biensûr !!! j'ai remonté jusqu'au mois d' aout 2012 pour avoir suffisament de citations.. Merci Cath !!!
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/elixir10.jpg
 Je les ai ensuite roulées et ....  nouées.
 J'aime bien occuper mes doigts, comme ça je ne mange pas de chocolat... et je n'ai pas mangé de chocolat pendant un sacré moment !!!
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/elixir11.jpg
 
Et puis j'ai tout glissé dans mon pot de confiture, je l'ai scrappé et baptisé "Elixir de Vie en Rose"... Si vous trouvez un meilleur titre, je prends...http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/elixir12.jpg
Inutile de vous dire que Jocelyne était enchantée... comme moi, elle adore toutes ces citations.
Je vous montre le couvercle, tout simple :
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/elixir13.jpg
Sympa, non ?
Maintenant on repart en 1867, pour celles qui nous rejoignent, je partage les écrits de mon arrière, arrière grand mère, qui a visité la Bretagne en 1867. 
Un beau voyage pour elle, un beau voyage pour nous aussi, mais dans le temps.... Aujourd'hui, nous allons au Mont Saint Michel... je me demandais pourquoi j'aimais tant ce lieu, maintenant, je sais. Je marchais dans ses pas sans le savoir, j'étais aussi dans les mêmes reflexions et tous les sites dont elle parle, j'y suis passée et je les ai photographié... plus de 140 ans après son passage.
Dingue, non ?
 
**************
17 Août
Nous partons de Granville à 2 heures et ½ toujours par le système de voiturier et nous arrivons à Avranches à 5 heures. Après avoir encore franchi 26 km d’un chemin ravissant, l’entrée à Avranches surtout ou l’on arrive en gravissant un sentier en colimaçon est des plus pitoresque.
Après nous être installés à l’hôtel de … et avoir pris un repas médiocre, nous nous lançons à tâtons à la découverte du Mont Saint Michel que l’on nous dit s’apercevoir sous la place du jardin d’horticulture.
En effet, dans le lointain je vois
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_18.jpg
 
 
une petite masse sombre. Je cris : « Le voilà ». On me répond que c’est un arbre, illusion de la nuit. C’était bien le Mont Saint Michel… La nuit a quelque chose de désolant quand on voudrait voir, mais quand on ne veut pas être vu, quelle précieuse chose que la nuit !!! Décidément toute chose a son avantage en ce monde.
Le lendemain matin, nous allons à la messe à 7 heures à l’église de Saint Saturnin très peu remarquable et de là, nous courons visiter le jardin d’horticulture fort joli du reste et d’où l’on découvre une étendue immense, un charmant paysage d’un coté et de l’autre une belle étendue de
 mer avec le Mont Saint Michel au milieu quoiqu’assez loin encore. Ce rocher est d’un effet magnifique.    
 18 Aout    
 Nous quittons Avranches à 8 heures pour nous rendre à Pontorson (22 kilomètres) d’où l’on nous conduira au Mont Saint Michel. Pontorson est un simple village qui n’a d’autre mérite que celui de nous mener au Mont Saint Michel. Sitot arrivés, nous remontons dans un omnibus et après 9 kilomètres dont 5 dans un sable ou les chevaux ont toutes les peines du monde à vous tirer et 4 sur la plage même, où il faut un guide pour vous conduire sans quoi vous pourriez, vous et votre voiture entrer danshttp://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_19.jpg
 

le sable un peu trop mouvant dans certains endroits pour que l’on s’en retire, on arrive au Mont Saint Michel. Rien de plus saisissant que cette hauteur, rien de plus hardi et de plus élégant que cette construction, rien de plus triste que cette mer de sable qui vous entoure.

On entre par une pente large taillée dans la roche glissante où les chevaux se prennent avec peine. Nous descendons devant une auberge et quoiqu’on soit onze heures et que nous soyons à jeun, on nous demande de visiter l’abbaye avant de déjeuner, le déjeuner n’est pas

 

prêt et à cause du retour de la mer, il nous faut repartir à 2 heures.

Ce rocher sur lequel est construit le couvent, est une petite ville où 300 personnes habitent des taudis donnant sur une rue rapide et tortueuse, on apporte tous les vivres et même l’eau douce d’Avranches et de Pontorson où l’on se rend à marée basse. Le Mont est si étroit et l’église si haute, qu’il faut se tordre le cou pour en voir le sommet d’en bas. On y monte par des escaliers de pierre fermés de petites murailles en forme de parapet au dessus desquels on embrasse la mer et les coteshttp://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_20.jpg

 
 avoisinantes. Après avoir monté une centaine de marches, nous nous trouvons à la porte du couvent habité maintenant par des frères prêcheurs qui vont en mission de tous cotés selon le besoin qu’on a d’eux.        

Ils vendent pour la reconstruction du couvent qui a besoin de grandes réparations, des petites médailles de Saint Michel, des statuettes et des photographies. On nous donne un guide pour visiter l’intérieur qui a été une maison de détention et qui a été organisé ou plutôt désorganisé pour recevoir 200 détenus.

C’est pour détruire tout cet

 

ouvrage et remettre le tout dans l’état primitif qu’on cherche à faire de l’argent. On nous fait voir la coulée de 300 pieds de haut du sommet de laquelle Barbès a tenté de s’évader en descendant au moyen de ses draps coupés et tressés en corde d’une petite cour séparée de cette coulée par une muraille de 25 mètres de haut environ. Il avait mal pris ses mesures, les draps s’étant trouvés trop courts il s’est laissé tombé de 3 mètres dans cette coulée où il espérait glisser et s’est cassé la cuisse.

Quelle affreuse idée. Il fallait être là-haut pour juger de ce que c’est que la liberté pour un homme.

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Ce couvent est des plus curieux à visiter, il y a des salles vastes et supportées par 3 ou 5 rangs de colonnes romanes dont les chapiteaux tous différents mériteraient chacun une attention de quelques minutes.  La chapelle qui surmonte le tout est une assez grande église dont la base est romane et le sommet gothique comme dans beaucoup d’autres églises.

 

Dans un des nombreux escaliers que nous parcourons, on nous montre la pointe du rocher qui saillit à l’intérieur et qui se trouve là à sa plus grande hauteur 350 pieds au dessus du niveau de la mer.

A la porte de sortie, un bas relief représente l’apparition de Saint Michel à l’Evêque d’Avranches pour lui montrer le rocher sur lequel il devra construire. http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_22.jpg

 

Un cloître assez large entouré de deux rangées d’élégantes petites http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_23.jpg

 

colonnettes à chapitaux très ornés est une des jolies choses que l’on découvre dans ce vieux monastère, une large fenêtre sur le coté en vous laissant voir la mer, vous indique à quelle hauteur vous vous trouvez. C’est prodigieux. Un joli pied d’œillet qui est venu croître entre deux pierres de cette fenêtre nous fait penser à Picciola ; si la fenêtre eut pu  s’ouvrir, notre premier mouvement serait de la cueillir. Heureusement pour elle, elle est bien gardée par les verrous et les barreaux rouillés de cette vieille fenêtre. Elle mourra ou la providence l’a fait naître. C’est bien la plus heureuse destinée.

 

Nous quittons à regret le Mont Saint Michel, que de jolis croquis il y aurait eu à faire et que de sujets de reflexion entre ces vieilles pierres… une heure ou deux de repos là eussent été bien vite passé… Il faut déjeuner, insupportable exigence de la bête. Va donc à ton beefsteak et à ta sole frite et laisse moi rêver sur la pierre moussue que la foi est venue porter là il y a 600 ans pour adorer Dieu en silence comme j’aimerai le faire encore aujourd’hui au milieu de cette mer qui me menace et plus près de ce ciel qui me rassure !!!

Une haie de tamaris en fleur borde la route depuis la sortiehttp://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_24.jpg

 

de la grève, jusqu’à Pontorson haie touffue toute verte et rose à coté de sable aride, toujours des contrastes.

Nous remontons en voiture à 3 heures pour nous rendre à Dol où nous reprenons le chemin de fer sans nous arrêter. Il y a, dit-on, une jolie église à Dol. Mais elle est assez loin de la gare et nous avons peu de temps. Je me contente en attendant le train de Saint Malo de faire le portrait d’un bonnet…http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_25.jpg

 
 
 C'est difficile de conclure derrière un texte pareil... j'espère que vous avez pris autant de plaisir que moi. 
 
Pour info, Picciola est un roman de Joseph Xavier Boniface publié en 1836, et voici ce qu'en dit wikipédia  :
 
  Le livre raconte l'histoire du comte de Charney, un ancien militaire qui a perdu toute sa confiance en l'homme et qui a été emprisonné pour avoir conspiré contre Napoléon Ier. Un jour Charney découvre une plante qui pousse entre deux pavés de sa cellule. Cette plante devient pour lui une distraction, puis une obsession, ensuite une passion et finalement elle devient un symbole de la vie et de l'amour. À travers le développement physiologique de la plante qu'il nomme Picciola, il réapprend à aimer et à apprécier la beauté à travers ce véritable exemple de l'évolution de la nature. L'image d'une faible fleur qui pousse et qui survit à l'aide des soins de Charney, dans un lieu si sinistre qu'une prison, est une image de la force de la nature et de sa persistance. Charney suit l'exemple de la fleur et cherche à enrichir son esprit et son âme au milieu des murs qui l'enferment. 
Ca sera donc la conclusion...
 
Si vous avez lu jusqu'ici, c'est que vous êtes vraiment des malades, comme moi d'ailleurs qui planche sur cet article depuis plusieurs heures, jours.  
 
Bisous à toutes et merci pour les petits cailloux que vous semez derrière vous, vous savez comme j'aime les ramasser !!!  
 
A bientôt !!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 07:05
    Bonjour les amies et merci pour vos commentaires lors de mon dernier article, c'est toujours un ravissement de vous lire.
 
Aujourd'hui je vous montre deux bracelets faits grâce un tuto de Angele Procopio sur Bead and Buttons.
C'est relativement facile à faire, le plus compliqué est d'assortir les couleurs, faire en sorte qu'elles se subliment entre elles... et ça, c'est loin d'être évident.
 
On y va pour les photos ?
 
 Voici en premier le scalloped bleu, franchement terne sur la photo, en réalité il a plus d'éclats que ça... Qui a piqué le soleil ?
 
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 De plus près...
 
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Voici maintenant la même version mais en brun...  
 
 
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 De plus près...
 
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scallo13.jpg
 
 
 Paradoxalement, le brun a plus d'éclats sur la photo mais est nettement moins lumineux que le bleu en vrai... la preuve, le bleu a déjà trouvé acquéreur.
 
On continue notre petite promenade dans le temps ?
 
Ce livret est passionnant car je le découvre pratiquement en même temps que vous, j'ai l'impression d'être "connectée" au temps, c'est difficile à expliquer : au même titre que nous avons une communication virtuelle, j'ai l'impression qu'Elle est là avec Nous... une rencontre du troisième type en quelque sorte.
 
C'est d'autant plus fabuleux que vous participez aux impressions, vous continuez de faire vivre ses écrits...
 
 
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17 Aout
Après avoir pris un repas modéré dans notre hôtel du Nord dont nous ornons de 3 ième étage, je vais avec Lucien visiter le port d’où nous avisons un petit sentier qui gravissant toute une montagne de falaise, arrive jusqu’au phare d’où l’on rentre dans la ville. De ce petit chemin où l’on se sent assez mal à son aise quand on n’est ni chèvre ni guetteur de la cathédrale, on a la plus splendide vue de mer possible, des rochers à pic qui forment des gorges toutes anguleuses et le long desquels on ne peut s’empêcher de penser à une chute
possible, des rochers hauts comme des clochers vous séparent à 40 cm d’épaisseur de la mer qui vient incessamment se plaindre à leur base de ce qu’ils la brisent trop rudement. Un vent assez violent règne toujours là, on sent sa jupe battre comme des voiles mal tendues qui vous ôtent encore un peu de votre solidité. Ces beaux spectacles là sont bien beaux, mais j’avoue qu’au moment où j’en jouis, je sens que je n’en jouis guère.
La plage est étendue comme celle de Trouville, de nombreux rochers très tourmentés qui s’avancent des deux cotés à marée basse offrent aux amateurs de bains des ??? demie vue ??? des 74 cabanes gratuites oùhttp://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/scrap_16.jpg
l’on s’habille et se déshabille en plein air. A gauche les femmes, à droite les hommes séparés par un kilomètre de distance. Les premiers avec une habileté qui fait qu’on n’aperçoit pas la moindre petit bout rosé, les autres, avec leur mépris ordinaire de la décence, ne sont préoccupés que d’éviter le plus possible les rochers qui leur font mal aux pieds de sorte qu’ils les cachent beaucoup plus qu’ils n’en sont cachés et se détachent comme le fruit de l’épine vinette se détache du buisson.
Entre ces deux catégories, les gens aisés à cabane passent et repassent dans leurs jolis costumes ruisselants d’eau conduits par les baigneuses

 qui sont faites comme de véritables bohémiennes, elles sont presque toutes vieilles et horribles. Par combien de degrés faut-il que la nature descende pour arriver de la Vénus de Médicis à de pareilles créatures, je ne sais si je dois dans ce cas la trouver riche ! De la ville, je n’ai rien à dire. Ce n’est rien moins qu’une grande rue qui descend de la falaise à la plage et qui n’offre à la vue que d’affreuses petites boutiques noires et étroites. Le marché se tient dans toute la rue, c’est à peine si l’on peut y circuler au milieu de bons paysans qui marchent sur vous sans vous voir, emportés qu’ils sont par la pente du terrain. Les femmes ont de

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grandes mantes noires à capuchon qui doivent les étouffer.
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A la table d’hôte, on veut nous faire connaissance avec des bigorneaux, petit coquillage noir d’où l’on retire avec une épingle un affreux petit colimaçon noir. Notre curiosité s’arrête à la coquille, retourne à la mer pauvre petit bigorneau et laisse moi t’ignorer jusqu’à mon dernier jour !!!
   
Et voilà, ce sera tout pour aujourd'hui... personnellement  j'adore l'image de la jupe qui bat au vent comme des voiles mal tendues. C'est une sensation que j'aimerai connaitre, mais malheureusement, les jupes et moi on ne se fréquente guère, et pour cause :
 
http://i83.servimg.com/u/f83/11/90/18/99/jupes_10.jpg
 
 Vous remarquerez au passage, que les costumes régionnaux changent avec le temps et les coiffes aussi !!!
 
Je vous laisse sur ce petit clin d'oeil facétieux, je vous remercie pour tous les petits cailloux que vous déposez avec tant de gentillesse, j'adore plus que tout vous lire...
 
Une petite pour la route :
 
La vie est une aventure audacieuse ou elle n'est rien.
Helen Keller.
 
   
 
 
 
 
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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 06:35

 Bonjour les Amies...

 

Me revoici sur le net... oui, je sais, pas trop tôt; pas besoin de le penser si fort, je vous entends quand même.  

 

 Pour répondre à Farfadette, non le train de mon aïeule n'est pas tombé en panne;

 

 Pour Roxane, les bonnes résolutions sont comme les boules de neige, faciles à faire, mais difficiles à tenir... tu le sais bien...

 

 Et pour celles qui ne s'habituent pas à mon manque de régularité sur le net, sachez que je suis incapable de tenir mon blog régulièrement : un métier prenant (pas vrai, Roxane ?), un emploi du temps de ministre (quoique.... je me demande ce qu'ils f**** en ce moment), un gîte rural à entretenir, 2 filles sur le point de s'installer, une région de rêve et de sport, et surtout, surtout  3 Chicoufs  de 3, 2 et un an; qui me prennent ce qui reste de mon temps...

 

Chicouf ? c'est un petit mot plein d'amour pour les petits enfants.... voilà comment ça se décline éthymologiquement : CHIC, ils arrivent... OUF, ils partent.  

 

Seules les mamies hautement impliquées peuvent comprendre...

 

Aujourd'hui je vous présente le mini de Julie, une petite fille que je garde depuis sa naissance.

Ce mini déplié a le format d'une feuille 30 X 30 donc par un jeu astucieux de pliage, chaque face mesure à peu près 10 cm.

 

Voici la couverture...

 

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 On ouvre vers le bas...

 

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On ouvre vers le haut...

 

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On ouvre sur la droite la pochette centrale...

 

 

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 Chaque pochette a évidemment son tag...

 

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On ouvre les deux petites pochettes centrales "mi ange" vers la gauche...

 

 

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Pour découvrir un mi(ni)-démon.... 

Julie fait cette bouille quand on lui demande de sourire pour la photo, sur l'image centrale (gilet rouge) elle est en train de peindre un bonhomme de neige, un vrai, c'est très pédagogique : on voit la neige devenir eau, s'écouler, les couleurs se mélanger... et en matière de neige, on a été gâté cette année.

 

Les tags...

 

 

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 Merci à Magali sa maman, qui m'a permise de diffuser les photos....

Merci aussi à Katia de l'association Mouss'Art qui a animé l'atelier... 

 

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On retourne en 1867 ?

 

Pour celles et ceux qui nous rejoingnent, je partage les écrits de mon arrière, arrière-grand-mère qui a entrepris un voyage à haut risque en 1867, un voyage à très grande vitesse également : 18 jours pour découvrir la Bretagne ou cette "bien vieille Armorique".

 

Comme je le disais à Farfadette, le train n'est pas en panne, non, mais nous sommes en 1867 et la Bretagne n'est pas si bien desservie, nous continuons donc notre voyage en ................. diligence, calèche ou coupé (de l'époque).

 

 

 

 

http://i71.servimg.com/u/f71/11/90/18/99/scrap_10.jpg 

 

 

Nous partons à 7 heures du matin pour nous rendre à Saint Lô, nous y arrivons pour déjeuner à l'hôtel de l'Univers près de la gare.

 Pendant qu'on attelle la petite diligence qui doit nous conduire à Coutances, nous gravissons la rue principale de la ville qui nous conduit à l'église bâtie sur le sommet d'une colline, deux clochers réguliers encadrent la porte d'entrée qui s'ouvre sur une petite place irrégulière à moitié dépavée et fort sale. Saint Lô me laisse une impression

 

défavorable. Je la quite à la hate et sans regret. Nous voici donc en diligence, ce genre de locomotion a bien son mérite, 25 km nous séparent de Granville. Le chemin est accidenté et le paysage ravissant, nous avons le temps d'en jouir du coupé de notre petite voiture. Arrivés à Coutances à 2 heures, nous en repartons une heure après. Je n'ai que le temps d'aller prendre un croquis très rapide et très imparfait de l'église qui est fort curieuse. A l'intérieur, une coupole très ????? réunit les deux bras de la croix, la façade extérieure

 

 

http://i71.servimg.com/u/f71/11/90/18/99/scrap_11.jpg

 

 

    a de fort jolis détails.

 

http://i71.servimg.com/u/f71/11/90/18/99/scrap_12.jpg

 

A 4 heures moins 1/4, nous repartons pour Granville. Même petite diligence, même paysage, charmante route, bons chevaux qui montent et descendent les routes au galop. Et les côtes ne manquent pas de ce coté-ci... Après 26 km

 

nous arrivons à Granville à 6 heures, grand embarras nous n'avons aucun hôtel indiqué, lequel choisir ? Nous sommes portés en descendant de voiture par dix filles d'auberge qui se disputent en nous criant que la leur est la meilleure, on prend nos paquets, on tire nos jupes. Hotel du Nord, hotel de la boule d'or, les 3 couronnes, du commerce, des voyageurs, il y a de quoi devenir fou. 

Nous renvoyons tout cela à coups de parapluie comme une volée de moineaux, et après avoir fait une course rapide devant plusieurs des susdits hotel, nous revenons au plus vite devant celui où s'arrête la diligence qui nous parait encore le meilleur.    

 

 

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, autant prendre le temps, ce n'est que du plaisir... mais franchement le coup du parapluie sur les "moineaux" me laisse un goût amer, pas vous ? n'oublions pas que nous sommes dans un autre temps.

 

Merci à toutes pour vos petits cailloux que vous déposez ici, merci aussi pour vos attentions durant mon absence, je ne voulais pas vous inquiéter.

Qui s'embarrasse à regretter le passé perd le présent et risque l'avenir.

Quevedo

 

 

 

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 06:54

 Bonjour les amies...

 

J'espère que vous allez bien.

 

Aujourd'hui toujours dans le cadre du thème "comment offrir de l'argent" de manière originale, je vous montre 2 créations faites ces derniers mois.

 

En premier, mes filles Céline et Mylène ont reçu pour leurs anniversaires respectifs un bouquet qu'elles ont trouvé magnifique.

 

Par contre, à leur grande déception, elles ont eu beau l'arroser, il n'y a pas eu d'autres éclosions de fleurs...

  

 

Vu que les fleurs sont faites avec 3 billets, elles ont un coût minimum de 15 Euros... à vous de choisir le nombre de fleurs dans le bouquet (attention, au niveau esthétique, il en faut un nombre impair) ... et biensûr la couleur des billets (c'est très joli en rose aussi...  ).

Petite démo en image...

 

 

Là, pour le tuto, j'ai monté la fleur avec 2 billets, (je n'avais pas le troisième) mais il en faut vraiment 3... astuce-maison, quand on ouvre le pétale, donner un coup de pouce sur l'arrête à l'arrière du billet, ainsi le pétale restera ouvert (billet du haut) et ne se refermera pas (billet du bas).

 

 

Pour ma deuxième création, je vous montre un autre un petit truc...

 

Au fait, vous aimez les  Rochers de Ferrero ? Vous savez, ces délicieuses boules de chocolat enrobées de papier doré...

 

Ici, on en fait une consommation monstrueuse... Oui, j'avoue... et des fois, je les emballe... (pas toutes !!!)

  

Comme ça, une boule par boite :

  

 

 Là, pour faire une boite, il faut 4 billets, le couvercle, encore 4 billets...

 

En fonction de ces données, à vous de déterminer le montant du cadeau.

 

Voici le lien pour le tuto. C'est très bien expliqué.

 

Pour la petite histoire, mon petit fils Théo, du haut de ses deux ans, a offert la boite à son Papa, impatient de l'ouvrir pour voir ce qu'il y avait dedans.

Il a pris le Ferrero dans sa petite main en disant

"Un bonbon !!! Manze Papa..."

puis il a pris la boite et a rajouté :

"Papier, boupelle !!!". Et a jeté les billets dans la poubelle.   

Le bonheur d'une petite tranche de vie...

 

********************

 

On repart en 1867 ? je crois comprendre que ce voyage vous plait beaucoup...

Attention, il y a dans ce texte, des "couleurs locales" qui peuvent surprendre... je vous avais promis de rester fidèle au texte. C'est fait, mais c'est vraiment surprenant ! n'oublions pas que nous sommes en 1867...

 

 

 

14 août.

Repartis de Bayeux à midi, nous arrivons à Cherbourg à 4 heures. Les maisons, beaucoup plus agréables que les dunes de Boulogne ne nous font pas payer la vue de la mer que nous attendons avec impatience, le site est très accidenté et toujours plaisant jusqu’à la gare. Nous nous faisons conduire à l’hôtel de l’Europe qui donne sur le port. Devant passer à Cherbourg toute la journée du 15 nous sommes très satisfaits de notre installation. Malheureusement, la chambre qui m’est dévolue a pour muraille la paroi de la

 

 

cheminée de la cuisine de sorte que je découvre avec tristesse que je suis installée pour 2 nuits dans une espèce de four que je partage avec Lucien. Il faut dormir avec la fenêtre ouverte sous peine de ne pas se réveiller. Aussi le bruit du port et des vibrations maritimes dues à la fête de l’empereur me tiennent éveillée toute la nuit. Le soir après le diner nous allons sur la jetée où nous jouissons d’une belle vue de la mer. Un malheureux qu’une maladie a privé de son palais vient nous proposer d’une voix à peine intelligible d’avaler devant nous

 

5 galets pour un sou et environ une cinquantaine pour cent sous. Nous prenons la fuite, les enfants, beaucoup moins émotionnables et beaucoup plus curieux que nous, vont lui en voir avaler au frais d’un monsieur. Ils passent comme des fraises. Quelle singulière idée. Voilà un homme qui gagne sa vie à avaler tous les soirs sur la digue de Cherbourg une pleine boite de galets qu’il lave plus ou moins le lendemain pour les ré avaler le soir !!!

A 9 heures du soir, retraite aux flambeaux, des marins et des soldats qui parcourent toute la ville au nombre de 100 environ

 

 

 

Le lendemain nous allons à la grand messe de l’église de la Trinité près du port, église très étroite style renaissance à l’intérieur la foule est nombreuse, on y étouffe, on ne chante pas le Te Deum. Je ne sais pour quand ce sera.

Après le déjeuner les 3 jeunes gens vont avec Louis visiter la digue, ouvrage curieux, composé d’énormes roches qu’on a jeté à la mer à une lieue de la ville et sur lesquels on a construit une jetée flanquée de deux forts aux deux extrémités ; c’est la défense de la rade qui est fort belle. Pendant cette visite, nous allons nous asseoir dans un bateau

 

sur la plage pour éviter l’humidité dont nous sommes déjà fort atteintes, la mer se retirant, nous avons essayé de la suivre un peu, mais la traitresse vient nous retrouver à peine cachée sous le sable. Nous allons ensuite aux Vêpres à Notre Dame du vœu, église neuve, assez jolie mais à peu près vide. Une procession sort à 3 heures mais aucune suite n’accompagne le Clergé, les fêtes de la St Napoléon font oublier celle de Notre Dame. La piété des bords de mer est absente de Cherbourg.

Le soir nous restons à l’hôtel, d’où nous admirons le feu

 

 

d’artifices qui se tire sur la digue. Complète déception : le feu d’artifices de Cherbourg est semblable à celui de Chartres et les fusées tirées en nombre prodigieux ne font que lui donner une trop longue durée, quel dommage un beau feu d’artifice eût été splendide sur cette mer.

Il n’y a d’heureux que les marins et les soldats, ils tournent le dos aux réjouissances et l’ivresse qui se traduit par des chants les plus inharmonieux et la seule joie qu’ils cherchent ils en usent largement. Le peuple est partout le même avec du cidre, avec du vin, avec

 

de la bière avec du rhum. Il s’enivre partout.

 

 

 

 

 

 

Le costume de Cherbourg n’existe plus pour les hommes, quelques femmes seulement l’ont conservé, le bonnet est fort laid, c’est un monument.

 

 

 

  Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Merci de vos visites et des petits cailloux que vous semez derrière vous, j'adore les ramasser...

Bienvenue à ma nouvelle abonnée : Scrapandlys, fais toi connaitre, as-tu un blog ? je me ferai un plaisir de te rendre visite...

 

Pour finir, voici un conseil de Ralph Waldo Emerson :

 

Accroche ton chariot à une étoile.

 

 

 

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 07:04

Bonjour les amies...

 

Aujourd'hui, je vous montre deux cartes faites pour Noël et qui répondent à la question : "Comment offrir de l'argent" de manière un peu plus raffinée que le "vulgaire" billet glissé en douce et à la va-vite dans une main...

 

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ici, il devient de plus en plus courant d'offrir de l'argent pour les fêtes diverses.

  

Je trouve que cette solution est "un peu facile" mais franchement ça répond à un réel besoin de chasse au gaspi, et surtout on est sûr de faire "le" cadeau qui plait... ou du moins, aider au financement.

 

Alors depuis peu, pour agrémenter le cadeau, je développe une nouvelle facette : l'art et la manière d'offrir de l'argent de manière originale...

 

Voici donc ma carte "cast***ma" offerte à Noël... la carte est dessous le tag, biensûr.

 

 

Le sapin vu de plus près fait avec une perforatrice "branchage"...

 

  

Dans un autre ton, la carte "Ik*a"... là, je vous laisse deviner où j'ai caché la carte.

 

 

 Et enfin, dans un autre style, l'aide au financement du manteau de ma fille ainée, Magali... un peu "simple" sur ce coup.

 

 

Vous aimez ?

 

****************

 

Vous êtes nombreuses à suivre notre aventure Armoricaine, belle aventure que celle ci.

 

J'aimerai partager avec vous un commentaire de Marie Christine que j'ai reçu sur le blog concernant la parution du 18 janvier sur la ville d'Evreux :

 

Je suis en train de faire lire à ma maman les notes de voyages. Elle a vécu dans son enfance à Evreux (1931 à 1937 environ) et ces lignes font remonter plein de souvenirs:
par exemple la rivière avec le petit pont et le lavoir (elle n'habitait pas très loin et entendait le bruit des batoirs).
Par contre elle y est revenue juste après la guerre, la ville avait été détruite par les bombardememnts à 80%, la cathédrale et la cour de l'évêché avaient été épargnés, ainsi que l'hôtel de ville...
L'hôtel du Lion d'Or était un hôtel très renommé avant la guerre.
Je vais continuer la lecture... Merci pour tous ces souvenirs!
 
  Piouuuuu, c'est fort ! 
J'ai étée trèèèèèèèèès touchée par ce précieux témoignage car on réalise à quel point on voyage dans le temps toutes générations confondues. Marie Christine, merci, merci, merci encore pour ton commentaire, affectueuses pensées à ta maman... 
On continue notre voyage ? Je vous emmène en 1867, le 14 août... 

 

 

 14 août

Entre Caen et Cherbourg, nous trouvons Bayeux où la cathédrale et la tapisserie de la Reine Mathilde nous engage à nous arrêter.

La cathédrale mérite sa réputation. C’est la 1ère que je vois ayant les parois intérieures de la nef taillardée en plein de sculptures toutes différentes

  

  

Tout ce guillochage est très riche, les arceaux qui réunissent les piliers de construction romaine sont fort beaux, les colonnettes qui forment les piliers leur donnent un aspect élégant et leur ôtent leur massif.

Le curé de la paroisse, fier de sa cathédrale comme tout bon curé nous invite à visiter la salle des Chapitres dans le bas de l’Eglise et son coté gauche, salle ancienne et fort curieuse au fond de laquelle je remarque un Christ en ivoire  donné à un des évêques par _______ .

Un des clochers est fendu à la

 

  

 

hauteur de 12 ou 15 mètres jusqu’à sa base par la foudre, ce qui lui ôte en rien de sa solidité. La tapisserie de la Reine Mathilde est bien la chose la plus curieuse que l’on puisse voir. Travail prodigieux de patience et comme ouvrage, espèce de ravaudage des plus bizarres.

La quantité de personnages et de chevaux dont elle est composée est prodigieuse. Au bas du sujet principal une ligne le sépare dans toute sa longueur d’autres petits sujets représentants pour la plupart des fables de Phèdre.

Cette tapisserie placée au

 

milieu d’une salle sur une espèce de chassis qui le développe dans toute la longueur de la salle, sous forme d’un carré long, la revêt à l’extérieur et à l’intérieur de sorte  qu’après avoir fait le tour, on entre à l’intérieur pour suivre le fil de l’histoire.

 

 

 

La ville par elle-même, n’a rien de joli, elle ressemble à beaucoup d’autres. Aussi, nous en

 

 

 

 

 

repartons après une visite rapide pour nous rendre à Cherbourg et après avoir assez mal déjeuné à l’hôtel du Luxembourg où l’on nous sert un coquillage du nom de cofish excellemment mauvais.

 

Une petite citation pour finir, on dirait que même Jacques Prévert nous suit dans cette aventure :

 

Le temps nous égare

Le temps nous étreint

Le temps nous est gare

Le temps nous est train

 

Franchement, on est gâtées...

 
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 06:55

 Bonjour les amies...

 

Voici donc la suite et la fin de mon mini-album fait lors d'un atelier avec l'adorable Katia de l'association Mouss Art... Fournitures stampin'up, mini ayant pour fil d'Ariane la magnifique chanson de Céline Dion, "Je lui dirai".

 

 

      Je lui dirai les chansons, les poèmes

Qu'il n'y a pas d'amour sans histoires

 

 

 

 

 

 

Que le bonheur est un grain que l'on sème

Qu'amour et santé ne s'achètent pas

Et qu'on est riche que de ça

 

 

 

 

Et que la vie l'appelle

Que le monde l'attend 

Que la terre est si belle

Et le ciel est si grand

 

 

 

 

Qu'il est beau que je l'aime

Qu'il est ma vie, ma joie

Qu'il est UN parmi des millions d'humains

Mais bien UNIQUE pour moi

 

 

 

 

 

 

Qu'il est beau que je l'aime

Qu'au-delà du mystère

Il est ma plus belle raison de vivre

Ma réponse à l'INFINI

 

 

      Dédicace : 

Pour Colette, la Mamie de mon petit fils, Théo.

Véronique

 

 

 

 

J'espère que vous avez aimé...

 

Petite réflexion personnelle : lors d'une rencontre scrappesque une amie me disait que son principal voeux était de trouver SON style...

 

Ce à quoi, je me souviens avoir répondu qu'il était dommage de s'enfermer dans un style, ce qui était assez restrictif.

 

Force est de constater qu'au fur et à mesure de mes oeuvres (remarquez : je n'ai pas dit "chefs d'oeuvre") un style est en train de naitre.... et ça me laisse assez perplexe.

 

******************

 

Revenons en a notre bien vieille Armorique... vous avez aimé le 12 Aout 1867 et vous avez étés bluffés par les croquis.... et moi, donc !!!

 

D'autant qu'ils ne sont pas plus gros qu'un timbre poste.

 

Aujourd'hui nous partons à Caen. N'oublions pas que nous sommes en l'an de grâce 1867, il fait chaud... si vous reconnaissez des endroits n'hésitez pas à laisser vos impressions.

 

 

13 Août

Départ d’Evreux à midi par une chaleur tropicale. Le voyage jusqu’à Caen est un supplice malgré tous les efforts pour attirer le plus d’air possible dans notre wagon où nous sommes heureusement seuls et libres de gémir sous tous les tons. Un tunnel de 4 km à peu de distance de Caen nous apporte un froid glacial qui nous aurait semblait délicieux sans la crainte de prendre quelques fluxions de poitrine. Nos souffrances ne nous empêchent cependant pas d’admirer le paysage, la Normandie est une bien jolie contrée…

 

 

 

 

Arrivés à Caen à 6 heures ½ nous nous faisons conduire à l’hôtel Saint Pierre. Mauvaise inspiration où nous trouvons à grand peine, lits plus ou moins bons entassés 2 par deux dans des chambres étroites. La table est médiocre si ça n’était l’eau de Saltz fournie en abondance, qui quoique chaude satisfait un peu notre intarissable soif ; on pourrait dire que tout est mal dans ce désolant hôtel. 

Après le diner, nous essayons une promenade entre les murs qui nous renvoient une chaleur de fournaise. Instinctivement nous sortons de la ville après

 

avoir visité plusieurs églises fort curieuses celle de _______  près du collège me saisit d’un froid si glacial que je me hâte d’en faire le tour. Enfin nous nous perdons de manière à faire une lieu extra muros, nous voyons des restes de murailles anciennes, clôture de ville assez remarquables et enfin nous rentrons à l’hôtel harassés de fatigue et accablés du manque d’air. Première déception du voyage. Si je n’avais pas déjà vu Caen, je ne la connaitrais guère après une nuit de fièvre, je la quitte le matin à dix heures sans avoir le courage de la revoir.

 

Nous voici de retour en 2013... nostalgique ?

J'espère que le voyage vous plait toujours autant. Si vous avez des questions, des impressions, n'hésitez pas.

Je lis toujours vos commentaires avec beaucoup de plaisir. Rendez vous sur le prochain post ou nous vivrons le 14 Août 1867...

On prend notre temps, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de vivre pareille aventure...

 

Une petite citation pour la route...

 

 Ecrire, n'est pas choisir son récit. Mais plutôt le prendre, dans ses bras, et le mettre tranquillement sur la page, le plus tranquillement possible, le plus tel que possible.

Christine Angot. 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 06:57

  Bonjour les amies...

 

Je suis contente que mon aventure "Scrap Back 1867" vous plaise, je vois que nous partageons les mêmes émotions...

Je me dis aujourd'hui que si "Elle" voyait ce que devient son petit livre, "Elle" serait drôlement surprise....

 

Avant de continuer notre voyage dans le temps, je vous montre le début d' un mini album fait lors d'un atelier avec Katia de l'association "Mouss Art".

 

En fait, il n'y a que la structure et les papiers (Stampin' up) qui soient d'origine, le reste, et bien ma foi, je me suis légèrement laissée emporter et comme dirait l'autre : "C'est l'jeu ma brave Lucette"....

 

On y va pour une petite série de photos ? ...et de poésie ?

 

 

 JE LUI DIRAI... Qu'il est né de l'amour,

Que nous l'attendions PASSIONNEMENT

Que chaque nuit s'efface au nouveau jour

Qu'il sera grand mais qu'il a bien le temps

Oh Dieu, qu'il a bien le temp...

  

 

 

 

 

 Et que la vie l'appelle, que le monde l'attend

Que la terre est si belle et le ciel est si grand

Qu'il est beau que je l'aime

Qu'il est ma vie ma joie,

Qu'il est UN parmi des millions d'humains

Mais bien UNIQUE pour moi

 

 

 

 

  

 

 

Je lui dirai qu'ici bas tout s'apprend

Le bien, le mal et même le Bonheur

Qu'il ne perde jamais ses yeux d'enfant

Devant trop de malheurs et de laideur

Qu'il regarde avec son coeur

 

 

Je lui dirai d'être sage et prudent

D'aller frôler les glaces et les feux

Qu'il goûte à tout mais sans jamais dépendre

Que trop peut être pire que trop peu

Oh bien pire que trop peu....

 

 

 Et que la vie l'appelle, que le monde l'attend

Que la terre est si belle et le ciel est si grand

Qu'il est beau que je l'aime, qu'il est ma vie, ma joie

Qu'il est UN  parmi des millions d'humains

Mais bien UNIQUE pour moi........

 

 

 

 

 

La suite au prochain post....

 

Oups, j'ai oublié de vous dire que ce sont les paroles de la magnifique chanson de Céline Dion : "Je lui dirai."

 

*************

 

Maintenant, je vous emmène en Bretagne en 1867, c'est notre premier jour de voyage, direction : Evreux.

 

 

Lundi 12 aout 1867.

Partis de Paris à 3h40, nous arrivons à Evreux à 6h30. La Seine et ses bords chéris nous accompagnent longtemps, les belles prairies et la Normandie avec leurs troupeaux toujours broutant sont de jolis paysages.

Evreux n’est pas une jolie ville, un de ses quartiers fort laids pour tout le monde, charmants pour un artiste construit sur un ruisseau assez limpide et ou l’on découvre au fond des cailloux couverts de mousse est composé de bicoques en ruines presque toutes en planches vermoulues à travers lesquelles

 

 

 

 

on aperçoit des lavoirs et du linge ruisselant réunis de distance en distance à une rue haute par de petits ponts en pierre assez dégradés. Ce petit coin m’a le plus frappé que le reste de la ville.

 

 

En allant visiter la cathédrale, j’ai été attirée par une porte cochère d’où je découvrais une espèce de tourelle carrée à fenêtre gothique du plus joli effet. C’est l’évêché permission d’entrer. En face des murs de la cathédrale se trouve la façade de l’évêché dont la base de la tourelle que j’avais entrevue ???? de la plus charmante porte gothique.

 

 

La cathédrale est très belle à l’extérieur, surtout à l’intérieur

 



 



Elle semble étroite, la hauteur n’étant pas proportionnée à la largeur, grand nombre de chapelle autour du cœur. Le jardin d’horticulture quoique de peu d’étendue a un mouvement de terrain très remarquable, de beaux arbres et de jolies fleurs.

L’hôtel du Lion d’Or est assez bon : de vastes chambres dans de longs corridors, le tout, assez propre. La table ne manque pas de mérite.

 

  Et voilà, nous venons de vivre le 12 Aout 1867... j'espère que vous avez aimé la promenade.

Je vous donne rendez vous au prochain post pour vivre le 13 août...

 

 

"Heureux le touriste qui a tout vu avant l'arrivée des touristes."

(Bernard Arcand)

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 07:00

Bonjour les amies...

 

Aujourd'hui, je vous montre le calendrier de l'Avent fait pour mon petit fils, Théo fin novembre.

 

D'une simplicité enfantine qui me correspond tout à fait, et avec un effet assez sympa.

 

L'idée principale était surtout de faire du "jamais vu"... j'adore créer, j'adore inover, et j'adore surtout relever des défis-création. C'était donc le cas.

 

J'ai tout d'abord préparé 24 petites boules transparentes en les remplissant de bonbons et d'un bout de guirlande de Noël de 10 cm. Les boules ont ainsi toutes le même fond coloré... (rouge et or pour l'exemple).

 

 

J'ai ensuite noué une grosse corde tous les 15 cm de 24 noeuds. Ces noeuds ont servi d'ancrage à mes 24 boules transparentes fermées et attachées grâce à un ruban de couleur rouge.

 

 

J'ai attaché de ci de là sur la corde, les mêmes bouts de guirlandes qui ornent les boules sans pour autant "charger" la corde et la dénaturer.

 

 

Et voilà, le tour est joué. Vous aimez ?

 

       

 Suspendu devant les rideaux, c'est du plus bel effet, mais ça complique pour la photo... Durée de réalisation : 1 heure guère plus.

 

****************************

 

Maintenant, chose promise, chose due : je vous emmène dans la magie du Scrap Back 1867...

 

Je vous montre d'abord la couverture de mon petit carnet, si vous voyiez le nombre de pages remplies, la densité du texte, c'est à vous couper le souffle.

 

Pour celles qui arrivent, au cours de l'année 2013, je vous ferai découvrir les écrits laissés par mon arrière arrière grand mère lors d'un voyage en Bretagne en 1867... les écrits, les impressions, mais aussi les esquisses, et les croquis. Magie garantie !!!

 

Décalage aussi, d'ailleurs....

 

 

 

 

  

Voyage

en

Bretagne

Du 12 au 29 août

1867

 

   Je n'ai pas réussi à déchiffrer le petit gribouilli en haut de la page, à droite.... il doit bien signifier quelque chose...

 

 

 

Je n’ai jamais désiré connaître que deux pays : l’Angleterre et la Bretagne.

Le premier de mes désir a été pleinement satisfait en 1862 : je garde de mon voyage à Greenwich le plus charmant souvenir. Souvenir d’autant plus charmant qu’à part une détestable nuit passée dans un hotel de Boulogne, aucun des ennuis attachés aux voyages n’est venu les ternir. Vingt et quelques visites à Londres et à l’expédition toutes plus intéressantes les unes que les autres, aimable hospitalité de nos voisins et séjour plein d’attrait chez de bonnes amies à Greenwich.

J’aime l’Angleterre.

 

 

 

 

Restait le voyage de Bretagne après bien des projets renversés, la joie causée par la réussite de notre premier bachelier, enlève la question et malgré la crainte de 3 semaines de fatigue pour quelques doutes auxquels le repos est une nécessité presque absolue, on se décide à risquer l’entreprise.

Lesquelles personnes se livrent au hasard des chemins de fer, des bateaux à vapeur, des petites voitures, des nuits sans sommeil aux repas manqués, de la chaleur habituelle au mois d’aout pour voir cette vieille Armorique déjà trop rajeunie et qui ne sera

 

bientôt plus qu’une tradition. Connaitre une belle chose ne vaut pas de risquer une santé, un accident grave ou quelqu’ autres grand souci. Rien n’est certain en ce monde, mais quelque fois une entreprise réussit, tout voyage ne fait pas naufrage, on peut donc espérer.

Et c’est ainsi qu’en se fiant à la grâce de Dieu et à la Sainte Protection de Notre Dame, on quitte le nid béni que les épreuves ont sanctifié en pensant au plaisir du retour et à tous les souvenirs qui charmeront plus tard les moments de solitude.

 

 

 

 

 

Nous ne sommes plus au temps ou la circulation était difficile, non contents de vous offrir toutes espèces de voies de communications, les chemins de fer vous présentent encore les moyens de voyager à prix réduits, des billets d’excursion vous traçant un itinéraire plein d’attraits, vous décident par un bénéfice réel à faire moitié plus de chemin que vous ne compteriez. Cette espèce d’économie pour le voyageur et la perte pour la compagnie n’est que fictive en résumé c’est la compagnie qui y gagne

 

et le voyageur qui y perd, mais il y a des pièges si doux que l’on s’y laisse prendre sans s’en douter, pourvu que tout le monde soit content, c’est le point essentiel dans un marché.

C’est donc le billet d’excursion qui a été notre fil conducteur et notre itinéraire était celui-ci :

 

Paris-Evreux-Caen-Bayeux-Cherbourg-Saint-lo-Coutances-Granville-Avranches-Saint-Malo-Rennes-Saint-Brieuc-Morlaix-Brest-Chateaulin-Quinper-Lorient-Auray-Sainte-Anne-Redon-Vitry-Le mans-Chartres.

L’espace de temps qui nous était donné était de 1 mois, mais nous ne disposions que de 18 jours… C’était un voyage à grande vitesse.

 

 

 

 

Les vacances commençaient le 9 aout et la chasse ouvrait le 1er septembre.

A coté du désir de visiter la Bretagne, il y avait le regret de ne pas visiter l’exposition.

Cette féerie du XIX siècle qui ne se verra pas deux fois, où tous les temps, tous les hommes et toutes les choses se trouvent réunis, espèce de lentille à travers laquelle on voit notre monde comme on en voit un autre dans une goutte d’eau à travers un microscope.

Pour voir les détails, il faudrait 3 mois, en trois jours on en voit assez pour savoir ce que c’est.

J’ai donc vu 3 jours ce monde plein de merveilles ou l’homme deviendrait fou de lui-même s’il ne sentait pas que ce n’est pas lui qui a fait tout cela…

 

 

Suite dans le prochain post : on part en voyage, en route pour la Bretagne ce sera notre premier jour de voyage, emmenez la clim', google map, et tom tom.... j'espère que vous serez nombreuses à vivre l'aventure... Vous aimez ?

Pour ma petite reflexion perso : j'ai tracé l'itinéraire sur google qui me dit que ça se fait en 15 heures !!! nous, on va savourer et prendre notre temps.

 

A la semaine prochaine....

 

A quoi bon voyager si tu t'emmènes avec toi ?

C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat.

Sénèque

 

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 07:00

Bonjour mes amies...

 

J'essaie d'honorer mes grandes résolutions du début d'année : à savoir rester fidèle à mon blog afin d'éviter les marques d'impatience de mon amie Roxane...  (Merci Roxane, ça me donne l'impression d'être une star !!!)   

 

Oui, je sais : je suis loin d'être régulière et ce n'est pourtant pas les sujets à partager qui manquent !!!

 

Tout d'abord voici 2 magnifiques cartes envoyées par mes copinautes Valou 

 

et Carmentxu maintenant à Houston, c'est génial de se faire ainsi des amies sur la toile... Merci à vous pour ces magnifiques créations. 

 

 

 

J'aimerai partager également avec vous mes amies un véritable trésor...

 

Oui, quand on scrappe, on pense beaucoup à l'idée de transmettre aux générations futures... mais avez vous déjà reçu un tel cadeau ? Un scrap d'avant ? Avec les moyens d'avant ?

Avez vous éprouvé la sensation de partager avec vos ancêtres en direct et "en passion" ce que vous vivez ?

 

Je m'explique : j'ai retrouvé au fin fond d'un tiroir, un tout petit carnet de 7.5 cm sur 5 cm écrit par (je pense) mon arrière, arrière grand mère, qui a entrepris de visiter, avec pour tout équipement ce petit carnet, une plume, et un art de la description et du dessin assez remarquable, la Bretagne en 1867.

 

Ca fait déjà plusieurs semaines que je déchiffre ses écrits, page après page; je suis littéralement transportée par ce cadeau venu du fond des ages, un vrai trésor !!!!!!! 

 

Et quand je dis trésor, j'imagine mes grandes voyageuses préférées Orion (ma puce à moi), Carmentxu, Marie-France de Bretagne, Sylviane, Les Voleurs de Kangourous, Anna, si elles avaient dû voyager dans les mêmes conditions...

 

  Donc, je vous invite au fil de mes post de 2013 à visiter la Bretagne d'abord en chemin de fer s'il vous plait; et vu que le territoire n'est pas si bien desservi en ce chaud mois d'aout 1867, nous continuerons en calèche.

 

J'emmène dans mes bagages du vingt et unième siècle, mon scanner et la fonction loupe XXXL, je vous ferai ainsi profiter des pages manuscrites ainsi que des magnifiques dessins à la plume, ou esquisses.

 

J'assume l'idée de retranscrire, j'assume aussi des commentaires sur les villes qui pourraient être négatifs, je vous promets SURTOUT de retranscrire au plus juste du texte initial; n'oublions pas que nous serons en 1867. 

 

L'auteur de ces écrits n'est plus de ce monde et c'est aussi peut être une personne de votre famille (sa descendance est grande), en tout cas, elle est assurément la plus vieille scrappeuse que je connaisse... 

 

Et elle nous fait là un superbe cadeau....

 

L'idée vous plait ? Dites moi ce que vous en pensez. 

 

Merci pour tous vos passages et vos petits cailloux que vous prenez le temps de déposer, ils nourrissent mon blog, mais avant tout il me font un plaisir immense.

 

 

Je n'arrive pas à imaginer comment je supporterai de découvrir que ma vie est derrière moi, qu'elle s'est déjà déroulée et qu'il n'en reste pas une trace. Pas de coffre aux trésors pleins de souvenirs, pas la moindre richesse issue de l'expérience, pas de sagesse accumulée à transmettre. Que sommes nous d'autres que la somme de nos souvenirs ?

S. J. Watson 

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Présentation

  • : Trois petits cailloux
  • : Voici ma malle aux trésors... tout ce que je sais faire, ce que je veux faire, ce que j'aimerai faire et que je ne sais pas exécuter... J'ai 53 ans, 1 mari, 3 filles, 3 gendres, et 3 petits enfants... j'habite en Savoie et j'adore les voyages. Voici en résumé mes sources d'inspiration. Soyez bienvenus chez moi... Installez vous, prenez votre temps et si la visite vous plait, n'hésitez pas à laisser une trace de votre passage.... J'adore !!!
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Texte Libre

Trois petits cailloux alignés devant la porte attendaient mon retour.

Ils étaient les témoins du passage de mon petit fils durant mon absence.

Du haut de ses 18 mois, il signait à sa façon de son innocente empreinte.

Un petit chef d'oeuvre d'un petit bout d'homme qui m'a bouleversée de bonheur, d'amour et de gratitude.

La joie est dans les choses simples.

Ce blog sera le messager de mes petits cailloux et si vous aimez la visite, laissez votre trace en y déposant à votre tour, le votre.

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