Bonjour les amies...
Aujourd'hui, je vous montre le calendrier de l'Avent fait pour mon petit fils, Théo fin novembre.
D'une simplicité enfantine qui me correspond tout à fait, et avec un effet assez sympa.
L'idée principale était surtout de faire du "jamais vu"... j'adore créer, j'adore inover, et j'adore surtout relever des défis-création. C'était donc le cas.
J'ai tout d'abord préparé 24 petites boules transparentes en les remplissant de bonbons et d'un bout de guirlande de Noël de 10 cm. Les boules ont ainsi toutes le même fond coloré... (rouge et or pour l'exemple).
J'ai ensuite noué une grosse corde tous les 15 cm de 24 noeuds. Ces noeuds ont servi d'ancrage à mes 24 boules transparentes fermées et attachées grâce à un ruban de couleur rouge.
J'ai attaché de ci de là sur la corde, les mêmes bouts de guirlandes qui ornent les boules sans pour autant "charger" la corde et la dénaturer.
Et voilà, le tour est joué. Vous aimez ?
Suspendu devant les rideaux, c'est du plus bel effet, mais ça complique pour la photo... Durée de réalisation : 1 heure guère plus.
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Maintenant, chose promise, chose due : je vous emmène dans la magie du Scrap Back 1867...
Je vous montre d'abord la couverture de mon petit carnet, si vous voyiez le nombre de pages remplies, la densité du texte, c'est à vous couper le souffle.
Pour celles qui arrivent, au cours de l'année 2013, je vous ferai découvrir les écrits laissés par mon arrière arrière grand mère lors d'un voyage en Bretagne en 1867... les écrits, les impressions, mais aussi les esquisses, et les croquis. Magie garantie !!!
Décalage aussi, d'ailleurs....
Voyage
en
Bretagne
Du 12 au 29 août
1867
Je n'ai pas réussi à déchiffrer le petit gribouilli en haut de la page, à droite.... il doit bien signifier quelque chose...
Je n’ai jamais désiré connaître que deux pays : l’Angleterre et la Bretagne.
Le premier de mes désir a été pleinement satisfait en 1862 : je garde de mon voyage à Greenwich le plus charmant souvenir. Souvenir d’autant plus charmant qu’à part une détestable nuit passée dans un hotel de Boulogne, aucun des ennuis attachés aux voyages n’est venu les ternir. Vingt et quelques visites à Londres et à l’expédition toutes plus intéressantes les unes que les autres, aimable hospitalité de nos voisins et séjour plein d’attrait chez de bonnes amies à Greenwich.
J’aime l’Angleterre.
Restait le voyage de Bretagne après bien des projets renversés, la joie causée par la réussite de notre premier bachelier, enlève la question et malgré la crainte de 3 semaines de fatigue pour quelques doutes auxquels le repos est une nécessité presque absolue, on se décide à risquer l’entreprise.
Lesquelles personnes se livrent au hasard des chemins de fer, des bateaux à vapeur, des petites voitures, des nuits sans sommeil aux repas manqués, de la chaleur habituelle au mois d’aout pour voir cette vieille Armorique déjà trop rajeunie et qui ne sera
bientôt plus qu’une tradition. Connaitre une belle chose ne vaut pas de risquer une santé, un accident grave ou quelqu’ autres grand souci. Rien n’est certain en ce monde, mais quelque fois une entreprise réussit, tout voyage ne fait pas naufrage, on peut donc espérer.
Et c’est ainsi qu’en se fiant à la grâce de Dieu et à la Sainte Protection de Notre Dame, on quitte le nid béni que les épreuves ont sanctifié en pensant au plaisir du retour et à tous les souvenirs qui charmeront plus tard les moments de solitude.
Nous ne sommes plus au temps ou la circulation était difficile, non contents de vous offrir toutes espèces de voies de communications, les chemins de fer vous présentent encore les moyens de voyager à prix réduits, des billets d’excursion vous traçant un itinéraire plein d’attraits, vous décident par un bénéfice réel à faire moitié plus de chemin que vous ne compteriez. Cette espèce d’économie pour le voyageur et la perte pour la compagnie n’est que fictive en résumé c’est la compagnie qui y gagne
et le voyageur qui y perd, mais il y a des pièges si doux que l’on s’y laisse prendre sans s’en douter, pourvu que tout le monde soit content, c’est le point essentiel dans un marché.
C’est donc le billet d’excursion qui a été notre fil conducteur et notre itinéraire était celui-ci :
Paris-Evreux-Caen-Bayeux-Cherbourg-Saint-lo-Coutances-Granville-Avranches-Saint-Malo-Rennes-Saint-Brieuc-Morlaix-Brest-Chateaulin-Quinper-Lorient-Auray-Sainte-Anne-Redon-Vitry-Le mans-Chartres.
L’espace de temps qui nous était donné était de 1 mois, mais nous ne disposions que de 18 jours… C’était un voyage à grande vitesse.
Les vacances commençaient le 9 aout et la chasse ouvrait le 1er septembre.
A coté du désir de visiter la Bretagne, il y avait le regret de ne pas visiter l’exposition.
Cette féerie du XIX siècle qui ne se verra pas deux fois, où tous les temps, tous les hommes et toutes les choses se trouvent réunis, espèce de lentille à travers laquelle on voit notre monde comme on en voit un autre dans une goutte d’eau à travers un microscope.
Pour voir les détails, il faudrait 3 mois, en trois jours on en voit assez pour savoir ce que c’est.
J’ai donc vu 3 jours ce monde plein de merveilles ou l’homme deviendrait fou de lui-même s’il ne sentait pas que ce n’est pas lui qui a fait tout cela…
Suite dans le prochain post : on part en voyage, en route pour la Bretagne ce sera notre premier jour de voyage, emmenez la clim', google map, et tom tom.... j'espère que vous serez nombreuses à vivre l'aventure... Vous aimez ?
Pour ma petite reflexion perso : j'ai tracé l'itinéraire sur google qui me dit que ça se fait en 15 heures !!! nous, on va savourer et prendre notre temps.
A la semaine prochaine....
A quoi bon voyager si tu t'emmènes avec toi ?
C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat.
Sénèque
Farfadette 18/01/2013 19:55
Marie-Anne 17/01/2013 11:34
17/01/2013 13:54
Pimprenelle 11/01/2013 22:11
Bellule 11/01/2013 21:22
Valou 11/01/2013 20:34
14/01/2013 09:01